L’eau sur le site, la phytoépuration

Nous voulons maîtriser au mieux ces aspects aussi bien pour l’eau qui entre (le réseau public, l’eau de pluie) que celle qui sort : nos effluents.

La phytoépuration :

C’est un choix que nous avons fait en 2014 . Le virage complet vers notre transition n’était pas encore fait. Nous avions des activités professionnelles très prenantes. Nous avons opté pour la solution Aquatiris http://www.aquatiris.fr/.

Nous avons ainsi reçu tous les agréments sanitaires et avons pu bénéficier d’une aide significative de notre collectivité locale Vienne’Agglo.

L’installation permet de traiter efficacement l’intégralité de nos effluents : eaux grises eaux vannes.

Mais c’est bien au-delà de tout çà, qui est déjà pas mal ! :

La phytoépuration produit quantité de matière organique réutilisée dans le jardin : Un fois par an, nous faucardons. Les chaumes des phragmites constituent un excellent paillage, les tailles des plantes aquatiques : massettes, scirpes, iris, menthe, salicaires et autres plantains, s’ils ne trouvent pas meilleures utilisations (baumes, sirops, bouquets…) font de merveilleux mulchs odorants.

La phyto, est pleine de vie !

Les 2 bacs ont leur charme en toute saison,

Et… nous n’avons aucune nuisance olfactive.

Cette installation de phyto a, de fait, pris une place prépondérante dans l’élaboration de notre design.

C’est l’un des éléments le plus représentatif d’une « règle » de permaculture, chaque élément doit remplir plusieurs fonctions et chaque fonction sert plusieurs éléments…

Dans la poursuite de cette règle, nous étudions les possibilités d’utilisation des eaux traitées à des fins d’arrosages…

Gestion des eaux pluviales :

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Toutes nos eaux pluviales sont dirigées vers un bassin de stockage.

Actuellement 3 m par 5m profondeur 80 cm env.

Il nous reste un peu de travail pour l’améliorer.

Il est prévu de le rehausser et d’introduire quelques plantes aquatiques (Pascale rêve de lotus…comme au japon) pour la beauté,  pour limiter l’évaporation.

Nous pensons aussi aux poissons comestibles qui accompagneraient les ides qui s’y développent déjà, les grenouilles, crapaud et autres tritons et sûrement plein d’autres que nous ne connaissons pas encore …

Le micro- climat que génère ce stockage d’eau permet à sa périphérie des cultures plus gélives (fruits)

Ce bassin nous procure une eau d’arrosage très riche et non chlorée . Pour l’heure et pour l’arrosage, nous utilisons uniquement l’arrosoir pour un apport « au pied » notamment des jeunes pousses après repiquage. Le principe de sol toujours couvert de végétation et/ou de mulch limite considérablement le besoin en arrosage.

Nous étudions une solution pour connecter nos toilettes à la réserve d’eau de pluie.

Le réseau public :

Il nous livre une eau particulièrement dure et chlorée. Pour notre consommation alimentaire, nous la laissons décanter pour évaporer le chlore. Des récentes connaissances nous invitent à utiliser la dynamisation…nous allons nous pencher sérieusement sur ce sujet (one more!!) passionnant de l’intelligence de l’eau. Peut-être un article un jour sur ce blog…

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