La culture, le sol, la culture du sol.

La base, c’est le sol ! Les plantes se nourrissent naturellement d’un sol riche. Il convient, comme le fait la forêt, d’appliquer les quelques règles de base pour l’auto-fertilité d’un sol :

Pas de labours : Retourner le sol c’est bouleverser les strates, qui chacune,contiennent une vie particulière (animaux, champignons, bactéries) qui joue un rôle particulier…Labourer, c’est comme mettre ce petit monde, sans dessus dessous…beaucoup ne survivrons pas…ou mettrons un temps fou à s’en remettre. Les vers de terre sont les meilleurs « travailleurs du sol » ! http://agriculture-de-conservation.com/Les-vers-de-terre-veritables.html et ils ne sont pas seuls ! Mycorises et autres formes de vie s’y développent abondamment ! https://www.youtube.com/watch?v=vxLM5XqC1mo

Pas de compactage : Un sol compacté ne permet pas les échanges hydriques et gazeux…en simple l’eau l’air et les organismes vivants ne circulent pas normalement, la terre s’asphyxie, la vie en est perturbée, voire, s’éteint.

Le passage d’engins sur les zones de culture est le principal facteur de compactage. Le piétinement aussi ! Un système racinaire profond est bienvenu autant que celui de surface. C’est la raison pour laquelle des arbres fruitiers sont plantés dans le potager. Oui, çà fait aussi de l’ombre sur certaines zones de cultures, et alors? Il convient d’observer, la position de l’ombre en fonction des saisons,  de s’adapter, ou d’adapter le type de culture. Regardons la forêt !

Et puis ce dont ont besoin les plantes pour croître, outre un sol adapté, c’est de lumière et d’uns température adaptée…rarement de plein soleil !

Un sol toujours couvert : c’est moins d’érosion, les pluies violentes ne provoquent plus de croûte de battance , ni n’entraînent la terre de surface vers les rivières puis, les mers(terre végétale riche en matière organique et nutri-éléments). Un sol couvert, évite la stérilisation par le soleil, limite l’évaporation.

Et puis, un jardin en perpétuelle vie, c’est bien plus beau qu’une terre nue, non ? 

Porter un regard attentif sur une terre grasse, fraichement retournée et nue, ou contempler un désert provoque aussi l’émotion!

Apports constants de matières organiques : Nous alternons avec tous nos résidus organiques (herbes, feuille, restes de végétaux, tailles passées au broyeur) avec une orientation plus marqués pour les apports carbonés (BRF, chaumes..)compte tenu de la nature très argileuse de notre terre et de l’observation notamment des plantes indigènes (Rumex, mauves, renoncules…).

La diversité : C’est la base de la résilience. Pour faire très simple, si vous êtes en monoculture, une prédation ou une maladie peut ruiner votre travail. Or il n’existe pas de prédateur ou de maladie capable de détruire toutes les espèces en même temps ! (A part les hommes et des événement climatiques violents ) En conséquence, plus il y a de diversité, moins les risques sont grands.

Et puis, nous étudions les associations bénéfiques, ails et fruitiers, plus largement aromatiques et fruitiers, aromatiques/légumes/fleurs…

C’est exactement ce que fait la forêt !

C’est ce que nous mettons en œuvre ici, en nous fiant certes, à nos modestes connaissances théoriques, à toute la sciences, les expériences disponibles, mais surtout, surtout, à notre intuition, nos envies, nos possibilités…dans le respect des principes éthiques de la permaculture

Interagir avec la nature, selon Nous…

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